• Suicide à la clope de Patrice Chéreau.

    La dépêche vient de tomber, le réalisateur Patrice Chéreau est mort ! On lit à ce sujet un tas de réactions, souvent très bêtes, du genre « C’était un enfant de mai 68 et il est mort à 68 ans, quelle coïncidence ! »... On trouve aussi les éternels gémissements des amis de toutes sortes, qui pleurnichent sur tous les medias, se lamentant sur ce décès prématuré ! Ah les fourbes ! Ah les hypocrites ! Ah les salopards ! Même la télé participe au grand Mensonge Tabagique. Ce matin, pas un mot sur France 2 pour dénoncer la clope, qui est en cause ici ! Car Patrice Chéreau n’est pas victime de la fatalité ni d’un sort injuste ! Il s’est suicidé à la clope, comme tant d’autres drogués du milieu artistique. Ceux qui pleurnichent sur sa disparition auraient mieux fait de se mobiliser de son vivant pour le faire cesser de fumer ! Ça, c’aurait été un vrai geste d’amitié ! Au lieu de ça, on l’a laissé se tuer, au nom de la liberté ! Quelle liberté ??? Chéreau n’avait aucune liberté, puisqu’il était esclave de cette merde qu’est le tabac. J’accuse les journalistes de France 2 de n’avoir pas saisi l’occasion de la mort de Chéreau pour faire de la pédagogie populaire, en  informant les téléspectateurs  et en les mettant en garde contre les méfaits du tabac, dont la mort de Chéreau est un exemple, un de plus ! Et pour un Chéreau célèbre, combien d’anonymes sont morts étouffés eux aussi, les poumons bouffés par la clope ? Alors une fois de plus, je le redis : Merde à la clope ! Alors, vous, soyez moins hypocrites : dites partout, autour de vous, à vos amis et connaissances que Patrice Chéreau est mort de la clope ! et pas d’une triste fatalité...


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  • Je rappelle la publication de mon livre :

     

     A la Recherche du mégot perdu 

     

    Ce livre est destiné à la fois aux fumeurs et aux non-fumeurs, car dans cet ouvrage, c'est surtout l'humour qui est à l'honneur ! On y trouvera de nombreux pastiches d'auteurs d'hier et d'auhourd'hui...  Madame de Sévigné, Proust, Amélie Nothomb, Robespierre, San Antonio, Philippe Delerm, George Sand, Zola, Maupassant et d'autres.... nous parlent évidemment du tabac !

    A lire, à relire, à offrir

    A la recherche du mégot perdu, par Robert LASNIER, en vente, 12 euros seulement,  sur www.thebookedition.com


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  • Grand central, film nullard et clopeux...

    La réalisatrice nous avait déjà bien emmerdés avec Belle-Epine, un film super-chiant en 2011. Elle récidive cette année, avec la sortie de Grand Central, film au titre idiot, puisqu’il évoque un central téléphonique, alors qu’il s’agit d’une centrale nucléaire ! La cinéaste ne maîtrise pas bien l’orthographe on dirait ! Si au moins elle maîtrisait le cinéma ! Mais même pas ! Grand Central est film longuet, lourd, laborieux et chiant au possible, tiré pourtant d’un excellent bouquin d’Elisabeth Fihol paru en 2010 « La Centrale ». La cinéaste y a ajouté une stupide histoire de cul entre un ouvrier et la belle Léa Seydoux, bien mal mise en valeur dans ce film. On se demande en outre pourquoi elle s’exhibe nue, son pubis velu devant mes yeux, moi qui ne suis pas son gynécologue, merde !... Pauvre Léa Seydoux,  actrice qui mérite mieux que ça ! Enfin et surtout, Grand Central est un film qui fait une pub honteuse et scandaleuse pour la clope ! J’en ai compté 23 pendant la projection !!! J’attends qu’on m’explique la nécessité de cette tabagie cinématographique ! La réalisatrice y a même foutu une cigarette électronique, pour faire bonne mesure et diversifier la publicité tabagique ! Vite, Marisol Touraine, légiférez, vite, vite mme la ministre ! On ne peut compter sur les fumeurs, dont l’insolence et l’incivisme battent des records ! Tous ensemble faisons reculer la clope pour faire reculer le cancer... et dans l’immédiat, boycottons Grand Central, film nullard de bout en bout, même si on enlève les clopes !


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  • Lettre ouverte à Benoît Duteurtre

    A BAS LA TYRANNIE DES FUMEURS !

    C’est bien pratique d’être romancier, on sait écrire ; et c’est encore plus pratique d’être collaborateur de Marianne : on vous offre une pleine page pour y faire  l’apologie du tabac qui tue 73 000 fois chaque année, et pour présenter dans le même temps les non-fumeurs comme des terroristes ! On croit rêver ! Tout l’art de l’écrivain est là : donner à entendre que le pollueur, l’emmerdeur... c’est le non-fumeur ! Quant au fumeur, lui qui souffle sa fumée dans les poumons des autres... c’est un homme qui exprime sa liberté... alors qu’il est esclave du tabac dont il est incapable de se délivrer, son addiction personnelle allant jusqu’à la négation du droit qu’ont les autres de respirer un air non vicié ! Bien entendu, Duteurtre ajoute à sa philippique tous les poncifs habituels  et tous les sophismes ramassés dans le carquois des arguties pro-fumeurs : comparaison avec les fast-foods, avec l’alcool !... Et bien entendu, quand on n’a pas de véritable argument, on fait appel aux grands mots, ceux qui s’écrivent avec des majuscules : Liberté, Démocratie, Droits Sociaux, Politique et j’en passe ! C’est habile, cet écran de fumée ! Mais ça ne résiste pas à quelques constats simples, qui montrent la tyrannie quotidienne exercée par les fumeurs... Tyrannie en effet quand un fumeur pollue tout un abribus, au mépris de la dizaine de non-fumeurs qui sont là... tyrannie quand quelques fumeurs répandandent leur fumée à la sortie d’une école, au milieu des enfants... Tyrannie quand il m’est impossible de participer avec mes petits-enfants au karaoké organisé chaque soir dans le village de vacances, tant le lieu est enfumé sous prétexte qu’on est dehors... tyrannie quand je ne peux passer une heure sur la plage sans être contraint de respirer les fumées cancérigènes  des clopes alentour... tyrannie quand dans ma chambre d’hôpital, je respire à pleines bouffées la fumée provenant des 5 infirmiers qui en grillent une dans la cour, sous les fenêtres des malades... Oui, les fumeurs exercent une véritable tyrannie, permanente, quotidienne, omniprésente.  Car il y a une spécificité dramatique du fumeur : il est le seul drogué qui impose aux autres de consommer sa drogue ! Le buveur ne me tend pas son verre, l’héroïnomane ne me pique pas avec sa seringue. Je ne demande pas qu’on interdise le tabac. Mais j’exige, avec Marisol Touraine, que l’on ne fume pas dans les endroits, ouverts ou fermés, dans lesquels les gens sont amenés normalement à stationner... Au-delà des grands mots qui claquent comme des drapeaux, est-il si difficile de comprendre que le simple respect des autres et de leur corps, impose de ne pas fumer en leur présence ?... Benoît Duteurtre écrit de bons livres, mais défend ici une bien mauvaise cause. (1)

    Robert LASNIER, auteur de A la Recherche du Mégot Perdu, (www.thebookedition.com)

     

    (1) : Benoît Duteurtre a écrit dans le numéro 852 de Marianne (17 au 23 août 2013) un article intitulé "A bas le terrorisme antifumeurs !".


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  • Madame Marisol TOURAINE

    Ministre des Affaires sociales

    et de la santé

    14 avenue Duquesne

    75360 PARIS 07 SP

    Madame la Ministre,

    Je tiens à vous  dire que j’approuve  vivement la détermination qui est la vôtre dans la lutte contre le tabac, et la nécessaire extension des interdictions de fumer, afin que soient mieux protégés les non-fumeurs.

    Dans cet esprit, je vous apporte mon témoignage : cet été, j’ai passé avec mes petits-enfants, une semaine en village de vacances, dans un mobile-home au Camping LE PRESSOIR, à Petit-Palais. En soirée, des activités étaient proposées, notamment un karaoké, que les enfants aiment beaucoup. Malheureusement, de nombreux fumeurs étaient présents chaque soir  sur cet espace, certes situé à l’extérieur. Impossible aux non-fumeurs et aux enfants de participer à ces moments festifs sans respirer la fumée (c’est la même chose dans tous les villages de vacances et campings...). D’où la suggestion que je vous soumets : interdire de fumer dans les endroits ouverts ou fermés, dans lesquels les gens sont amenés normalement à stationner : plages, espaces de loisirs des villages de vacances,  files d’attente, arrêts de bus et tramways, sorties d’école, étals de marchés...il convient également d'interdire le tabac en voiture, que l'on soit ou non conducteur, pour des raisons qui tiennent à la sécurité routière et à la santé des passagers non-fumeurs et des enfants.

    Avec tous mes encouragements pour la poursuite de votre action, je vous dis simplement, Madame la Ministre, 

    Bravo, merci, poursuivez, et tenez bon !

    R. L


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